C’est bon vous l’avez enfin ce livre qui vous faisait tant de l’œil… Il est chez vous bien au chaud, quand soudain il vous prend l’envie de vous y mettre pour de vrai (armé de votre plus grande passion vous menacez la procrastination, qui prise panique vous attendra un peu plus loin sagement…)
C’est là que ça commence à être drôle, parce que forcément après un visionnage rapide de tous les projets de ce magnifique livre, celui qui vous attire le plus, que vous avez GRAVE envie d’avoir sur votre bureau/salon/cuisine (de faire de votre propre petites mains), bah c’est forcément celui qui arrive à la fin du livre… Et là, c’est l’erreur fatale pour qu’un super livre passe au rang de banni, dans la bibliothèque de la honte et de l’oubli.
D’où le « Minute papillon ». Toutes les techniques, même les plus simples, nécessitent un temps d’assimilation. Il faut laisser du temps au temps pour que chaque étapes deviennent enfantines. Le plus souvent, la complexité et les difficultés des projets dans un livre de loisirs créatifs vont en grandissant. Les premiers projets permettent de faire ses premiers essais, de comprendre les techniques abordées par les auteurs pour justement finir par aller plus loin tout seul. Si on commence par la fin, il y a de grandes chances que certains détails soient incompréhensibles voire déroutants. Et si tout commence à paraître compliqué, c’est à ce moment là que l’envie nous lâche, que la procrastination reprend le dessus (elle attendait sagement souvenez-vous), et que soit on ne commence jamais son projet par peur de rater ou soit on le laisse dépérir dans un coin en se disant « un jour viendra… »
Bien sûr, ce n’est pas une règle générale, certains ont du génie et tout ce qu’ils entreprennent finit en succès (dites-moi où vous avez acheté vos gènes), d’autres sont les rois de l’improvisation qui tombe pile-poil, et il y a aussi ceux comme moi qui n’ont pas tout à fait confiance en eux et qui ont besoin de faire des petits pas et d’apprendre au fur et à mesure.
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